De Cusco à Puerto Maldonado, l'avion survole le mont Ausangate qui culmine à 6385 mètres d'altitude. L'Apu Ausangate est la montagne sacrée de la cordillère Vilcanota.

Les pics enneigées côtoient les lacs turquoises.

La traversée à Puerto Maldonado du rio Madré de Dios. Le pont en construction depuis 30 ans est en phase d'achèvement. Nous sommes à 3676 kilomètres de Brasília et 4163 kilomètres de São Paulo par la nouvelle route interocéanique qui s'achève lentement avec ce nouveau pont. Cette route ne sera pas sans conséquence de bouleversements écologiques. Puerto Maldonado se tient au confluent du rio Tambopata et du rio Madre de Dios. Le rio Madre de Dios poursuit sa course vers l'Est, traverse la Bolivie et le Brésil pour se jeter dans l'Amazone.

En attendant, les chargements très lourd utilisent encore le bac qui permet de traverser le rio puissant.

Nous séjournons ici, un peu par hasard dans un éco-lodge situé au coeur de l'Amazonie, à 20 kilomètres de Puerto Maldonado et à 40 kilomètres de la frontière bolivienne. L'estancia est dans une partie de l'amazonie préservée. Ici, un jardin botanique a été constitué.

Nous sommes au nord de la Reserva Nacional Bahuaje-Sonene.

L'estancia domine la forêt tropicale. Les revenus de son activité sont destinés à aider les jeunes.

Le bassin amazonien protège des tribus indiennes, une faune et une flore exceptionnelles.

Les caciques et autres oiseaux chantent jusqu'à la tombée de la nuit.

Le soleil se lève timidement sur le rio Madré de Dios

Ce matin, nous avons rendez-vous avec un propriétaire de bateau qui doit nous emmener jusqu'au lac Sondoval. Celui-ci nous a oublié et nous devons rechercher un autre batelier.

A Colca Pachuela, sur les bords du rio Madré de Dios, les péruches sont déjà réveillées. Elles viennent ici picorer l'argile salée de la falaise pour se nettoyer les intestins.

Les pachecos jaunes sont encore en fleurs.

Un tananie nous observe un peu inquiet lors de notre marche dans la réserve sauvage de Tambopata.

Une amazonica côtoie une el picito de colibri.

Le papillon hibou se confond beaucoup plus dans la forêt que son homologue le papillon vert.

Dans la forêt luxuriante de l'Amazonie, les arbres comme le Renaco vont chercher très haut la lumière du ciel.

Un suri est entrain de se délecter du nectar de cette fleur.

Nous nous enfonçons toujours plus dans la jungle humide et dense à la surprise d'un Hoazin hupé et d'un singe capucin.

Au sud du bassin amazonien, l'écosystème est moins perturbé. La pirogue flotte dirigée à la rame et se faufile le long d'une flore et d'une végétation exceptionnelles dans cette forêt cathédrale. Des arbres très hauts captent la lumière et nous protègent des rayons chauds du soleil.

Si les cormorans semblent joyeux, nous ne le sommes pas autant à l'approche de ce caïman grand modèle un peu décidé de nous rejoindre.

Il est arrivé exceptionnellement que des loutres géantes en groupe attaquent en auto-défense et par surprise le caïman agressif. Elles lui perforent l'estomac. Les loutres vivent en groupe. Elles sont aujourd'hui protégées, et nous n'avons pas le droit de les approcher à moins de 30 mètres.

Le lac de Sandoval est entouré de différents types de forêts tropicales comme ici des palmiers. Cependant, les forêts changent au fil du temps pour s'adapter à l'environnement.

En navigant à la rame, nous approchons une volandrina et un martin pêcheur.

Le héron pêche sous la surveillance d'un caïman à peine visible, et un vautour en quête de restes.

A l'heure du déjeuner, du haut de notre plateforme d'observation des singes arraignées et un wasita sont attirés par notre pique-nique.

Les Hoazins Hupés ne s'apparentent pas vraiment à une famille aviaire. Cet oiseau porte jeune, deux griffes sur chaque aile, un peu comme son ancêtre ptérodactyle.

En cette période de l'année, les anacondas sont agressifs et par bonheur nous n'en rencontrons pas. Seules quelques tarentules ne se laissent pas photographier.

L'éliconia est nommé "oiseau du paradis". Elle côtoie de nombreuses variétes d'orchidées.

Il se déplace dans la forêt humide en quête de lumière.

Le chinchin

Le papillon léopard est moins visible sur l'arbre que son cousin sur la feuille.

La plus grosse fourmi du monde vit seule et mange les autres. La cigale d'Amazonie ressemble à un insecte de la préhistoire.

Sur la rivière Loboyoc, nous découvrons quelques caïmans de petites tailles. J'ai le sentiment qu'ils sont chassés.

Plus nous nous enfoncions dans la forêt plus les fleurs étaient exceptionnelles et éphémères telle cette granadilla.

Le toucan se fait discret et est très craintif. Il est donc difficile de l'approcher.

Nous avions beaucoup de mal à sortir de la forêt d'Amazonie pour rejoindre la ville la plus proche à 1 heure de route. Cependant, à Puerto Maldonado, nous avons pu profiter de la gentillesse des marchandes.

Sur les étales le riz et les légules sont bons marchés.

Les batteries de machines à coudre dorénavent électriques attendent le client aujourd'hui sous une pluie tropicale.